J'aurais voulu te dire

Je sais, des jours que je n’ai pas écris sur ce blog… C’est pourtant pas les idées qui manquent, c’est sûr. Sauf que certains le savent, je suis entrain de traverser une mauvaise passe. Je pleure, je ris, je pleure, je ris, j’ai des idées noires, je pleure, je ris. Bref, je ne sais plus à quel Saint me vouer ! Le matin, j’ai des angoisses en me levant que je n’arrive pas à contrôler, et ça, c’est une horreur. Je déteste rester chez moi, je n’arrive pas à faire de grasses mat’, bref, i’m totally lost !

Je sais que c’est le contre coup du déménagement, de l’éloignement de la famille, du changement de boulot, bref, de la perte de repères… Se retrouver toute seule le soir chez soi, c’est quelque chose de difficile pour moi car je n’ai jamais été seule aussi longtemps. Déjà + d’un mois que je vis cette situation -qui disons le clairement, n’est pas à plaindre- sauf que je me pose 1001 questions. J’ai l’impression d’avoir été dans une bulle ces derniers mois, surtout quand j’ai voulu remonter à Paris et que tout le monde me disait « t’es sûre ? ». Je regretterais toujours d’avoir agis sans réfléchir parce que cette décision a bouleversée ma vie et mon équilibre.

Le fait que je sois perdue coincide également avec le fait que mes parents ne m’aident pas vraiment, car ils ne comprennent pas que je puisse être mal. Donc au lieu de m’aider, de me rassurer, de me prouver qu’ils m’aiment, je m’en prends plein la figure… Moi qui ai toujours recherché la reconnaissance de mes parents, en particulier celle de ma maman, le coup est plus rude. Car les parents, ça sert à ça aussi, non ? Moi qui n’ai pas de chéri sur qui me reposer, parler de mes envies/problèmes, si en + mes parents me rejettent, je fais quoi ?

Heureusement que je peux compter sur le soutien de ma soeur cadette, de mes cousines, d’une de mes tantes, de mes anciens collègues et bien sûr de mes amis, qu’ils soient sur Paris ou dans le sud. Rassurez vous, je fais tout pour tenir mais j’ai beaucoup de mal à retenir mes larmes pour le moment. De fille pleine de pêche, je suis passée à fille un peu beaucoup déprimée et j’espère que cet état ne va pas durer (parce que je peux vous dire à un moment que oui, je vais bien, mais la minute d’après, je peux voir ressurgir mes vieilles angoisses).

Donc je m’excuse si je suis si peu présente sur ce blog et que je n’ai toujours pas répondu à vos adorables commentaires, j’attends juste de voir mon état s’améliorer pour de bon pour pouvoir avancer.