J’ai toujours été d’une humeur mélancolique, la faute à qui? Je ne sais pas… Quoi qu’il en soit, ça fait des semaines que j’essaye d’écrire ce billet mais il a suffit que je me mette la pression toute seule pour pouvoir y arriver.
Aujourd’hui, si vous le voulez bien, on parlera des mecs. Parce que quoi qu’on dise sur eux, quoi qu’ils fassent, ils occupent bien trop souvent nos pensées (à mon goût).
[Début novembre, en me levant le matin, j’ai réalisé que je ne l’aimais plus (mon ex!)]. Un an qu’il m’avait quitté, ne sachant pas ce qu’il voulait dans la vie. Le fait d’une trop longue distance, de son boulot qui lui prenait trop de temps (monsieur est architecte, depuis peu à son compte et habite à l’étranger), des problèmes qu’il rencontrait avec la maison qu’il faisait construire ? Franchement, après qu’il m’annonce qu’il me quittait (après être revenu vers moi une deuxième fois en me disant qu’il ne pouvait plus vivre sans moi –sic- avoir parlé d’un futur. commun…), moi qui avait été super cool depuis le début de notre relation, j’ai explosé. Je lui ai balancé ses 4 vérités et on ne s’est plus reparlé.
J’ai accepté un poste à Paris, j’ai démissionné, j’ai trouvé un nouveau boulot dans le sud et tout allait bien car je ne pensais plus à lui. Il faut dire que je me suis défoncée dans le boulot et c’est quand j’ai enfin eu du répit que j’ai recommencé à penser à lui et à nous. Un matin, on s’est reparlé en ne disant que des banalités… mais voilà, j’étais de nouveau mordue, complétement accro. Les mois ont passé et j’ai rencontré quelqu’un d’autre avec qui j’ai eu une brève liaison : je ne cessais de le comparer à LUI.
Il faut dire que depuis que je le connais, j’entretiens de très bonnes relations avec ses meilleurs amis, avec qui je corresponds souvent pour se donner nos dernières nouvelles. Et puis un soir, n’en pouvant plus, j’appelle son meilleur ami, en Belgique. Et on en vient à parler de LUI. Et c’est en insistant que j’apprends que depuis 7 mois, il a quelqu’un dans sa vie. Je peux vous dire qu’à ce moment là, j’ai reçu un coup de poignard dans le coeur. Pourtant, je n’ai pas pleuré une seule fois.
[…]
Début novembre, en me levant le matin, j’ai réalisé que je ne l’aimais plus. Un sentiment bizarre. Plus de frissons en regardant nos photos, que j’ai d’ailleurs enlevées de ma table de nuit. C’est là que j’ai réalisé à quel point j’avais pu être stupide par le passé en restant attachée à un homme qui lui avait déjà tourné la page depuis un bon bout de temps.
Pour tourner la page définitivement, je me suis coupée les cheveux et je me les suis fais ondulés. J’avais envie de démarrer sur de nouvelles bases, beaucoup plus saines. En discutant récemment avec mon patron, celui-ci me demande pourquoi je suis toujours célibataire. Je lui explique mes raisons, qu’à 21 ans, j’ai pas envie de me prendre la tête avec des histoires compliquées et donc que je compte rester seule une bon petit moment, le temps de profiter de mes amies, de me faire plaisir et de vivre, tout simplement. Vous savez ce qu’il ma sorti ? « T’es comme Carrie Bradshaw, alors ». (ndlr, il y a une C. Bradshaw dans ma boîte aussi!) Cette remarque ne pouvait que me faire plaisir, vous pouvez bien vous en douter…