Il y a un, je quittais définitivement le giron familial pour venir m’installer à nouveau sur Paris. Sauf que cette fois, tout était différent.
J’allais avoir mon propre appart, mes propres meubles et je n’avais plus de comptes à rendre à mes parents.
F.R.E.E.D.O.M. à 21 ans et des brouettes.
Sauf que s’envoler de ses propres ailes quand on vient d’une famille de 4 enfants c’est dûr. Se retrouver toute seule le soir aussi. Ne parler à personne le matin également.
Donc j’ai beaucoup pleuré, entre fin mai et début juillet 2009. Je ne sais pas comment mes amis ont pu me supporter, car je suis passée d’une fille qui sourit beaucoup, à une pleurnicheuse. J’ai pris conscience du fait que je quittais à tout jamais l’enfance, l’adolescence, pour entrer définitivement dans le monde des adultes.
Le temps que le cordon ombilical se détache de mes parents, j’ai beaucoup mûri.
Depuis plus de 10 mois maintenant je profite à fond de Paris, de ma petite vie de jeune Parisienne active, de blogueuse Parisienne aussi.
Je suis tombée amoureuse du bon quartier du 18ème, Lamarck-Caulaincourt & co, à 2 pas de chez moi. Et des Batignolles aussi, parce que mes parents se sont rencontrés là bas il y a 28 ans, que j’y ai été baptisée et que j’ai failli y vivre il y a presque 3 ans.
Je sais maintenant que je n’ai plus envie de vivre ailleurs qu’en région parisienne. Peut-être est-ce du au fait que j’ai grandis ici et que je m’y sente vraiment chez moi.
Que j’ai des amis que j’adore, des bars/cafés préférés. Des habitudes, déjà.
Si ma nouvelle vie me rends heureuse ? Oui, assurément.
Une pensée vers la Californie aujourd’hui…
