Comment j’ai réussi à avoir mon accouchement voie basse

Si vous me suivez, vous savez peut-être que j’ai accouché de mon premier enfant par une césarienne sous anesthésie générale, 6 jours après mon terme.

Traumatisée par cette première expérience, rêvant de connaitre un jour l’expérience d’un accouchement naturel, j’ai suivi un programme un peu particulier pour ce deuxième accouchement.

J’ai eu la chance d’avoir une grossesse particulièrement facile, malgré la fatigue, mais je n’ai pas été arrêtée et mon bébé n’a pas eu de problème de santé particulier. Hormis le fait que le personnel hospitalier m’a embêtée avec le « petit poids » de ma fille & que cela a donné lieu à plusieurs rdv hebdomadaires à l’hôpital ces dernières semaines, j’avais toutes les chances de mon côté de pouvoir accoucher par voie basse.

Etant sportive & ayant un périnée en béton armé, je savais que je pouvais avoir encore une césarienne, et je l’ai enregistré dans un coin de ma tête. Cette fois-ci je l’acceptais mais je voulais quand même tout essayer pour essayer de l’éviter.

Voici le programme que j’ai suivi :

Dès la 37ème semaine, j’ai commencé à boire chaque jour & à plusieurs reprises de la tisane de framboisier (ça se trouve sur internet ou en magasin bio), mélangée avec de la tisane de sauge. Si jamais j’avais des contractions, cela permettrait alors à mon corps d’avoir des contractions efficaces qui ouvriraient mon col – ce qui faisait défaut lors de mon précédent accouchement.

J’ai également commencé les séances d’acupuncture à l’hôpital où j’ai accouché (je n’ai rien déboursé mais j’ai réservé en avance les séances via doctolib). J’en avais une peur bleue, mais cela ne m’a pas fait mal et ça m’a permis d’aider à me calmer, à faire descendre mon bébé et je pense à faire mâturer le col comme je le souhaitais…

Je suis allée voir un ostéopathe pour préparer mon bassin pour l’accouchement (en voir un spécialisé pour les femmes enceintes ! )

J’ai mangé des dattes alors que je déteste ça (mais j’ai pas été très rigoureuse), bu pas mal de jus d’ananas, j’ai même acheté des capsules d’huile d’onagre mais je ne m’en suis pas servie… et je me suis massée le périnée, mais sans être assidue (et ça je le regrette fortement !)

J’ai repris des cours d’accouchement à l’hôpital tout le mois de septembre pour me sentir prête le jour J, et clairement, j’étais prête comme jamais.

J’ai repris activement la marche une semaine avant la date de mon terme, marchant jusqu’à 10km par jour et puis… on a essayé la méthode italienne et je pense que c’est un combo de tout ça qui a fait que dimanche 29 septembre, j’ai commencé à avoir de plus en plus mal en bas du dos en fin de soirée, je suis allée me coucher et j’ai réussi à dormir tout en gémissant dans mon sommeil que j’avais mal… Mon mec n’en pouvait plus, il m’a filé un doliprane et je me suis réveillée et j’ai commencé à calculer la durée des contractions (je n’étais pas sûre encore si c’était bien ça) avec l’application « contractions ». Au bout d’une heure et demi, plus de doutes, elles étaient de plus en plus intenses et toutes les 3 min. J’ai donc appelé ma soeur qui est venue garder Gustave et nous sommes partis aux Urgences. Mon mec redoutait ce moment et moi j’étais complètement excitée ! J’avais mal, certes, mais c’était l’inconnu pour moi et j’avais hâte qu’on me dise « c’est bon, on vous garde ! »

Arrivés à l’hôpital, on nous a installé directement en salle de naissance (celle sans fenêtre que j’avais vue lors de ma visite haha), et une fois le monito branché, j’ai bien vu l’intensité de mes contractions. Il était 2h du matin environ, cela faisait 3h que j’avais des contractions et mon col était toujours long et postérieur, mais ouvert à 2 (je n’ai jamais dépassé ce stade pour Gustave). Je souffrais énormément mais j’ai du attendre d’être ouverte à 3 et que les anesthésistes soient prêts pour avoir ma péridurale à 5h30… En attendant, j’ai tout eu : de la morphine, qui m’a fait planée mais n’a pas enlevée la douleur, du gaz hilarant qui m’a plus énervée qu’autre chose, j’ai broyé la main de mon mec plus d’une fois, j’ai pas mal hurlé aussi. On gère toutes la douleur différemment mais croyez-moi, avec mon utérus cicatriciel, les douleurs étaient atroces…

Une fois la péridurale posée, et qu’elle fasse effet, j’ai pu me reposer et reprendre des forces…

A 12h30, j’étais à dilatation complète, et le temps que ma fille descende dans le bassin (la plus incroyable des sensations), on s’est mis en place. J’ai échappé à l’épisio (en donnant tout ce que j’avais, je ne sais pas si vous avez vu cet épisode dans Malcom où Loïs accouche d’un de ses fils ainés et donne tout alors que son col n’est pas ouvert ? Bah j’ai fait ça !) mais pas à une déchirure. Bref, grâce à la péridurale bien dosée je n’ai pas eu mal et je me suis sentie invincible à ce moment là, et en 8 minutes à peine, j’ai vécu le moment le plus incroyable de ma vie en ayant vu naitre ma fille et en l’ayant directement sur moi. J’ai pleuré immédiatement, de soulagement, de joie, j’ai l’impression d’avoir refermé un chapitre douloureux de ma vie à ce moment là.

Pernille est née à 13h08, un jour avant mon terme et on l’a aimée immédiatement.

J’ai échappé de peu à une hémorragie (coucou, je suis madame statistique je vous rappelle) grâce à la révision utérine qui a duré un bon moment (vive toujours la péridurale) et on a pu faire la surprise à ma maman de l’appeler en facetime et de lui montrer qu’elle était à nouveau grand-mère. Pour la petite histoire, ma mère a essayé de m’appeler ce matin là et je lui ai répondu par sms que j’étais au ciné… Je voulais lui faire la surprise de lui annoncer directement la naissance par un appel vidéo, car elle s’était fait un sang d’encre pour la naissance de Gustave. Elle a mis quelques secondes à percuter puis s’est mise à pleurer, c’était un moment très émouvant, que je n’avais malheureusement pas pu vivre lors de la naissance de Gustave.

Je suis tellement contente et reconnaissante d’avoir pu vivre ces deux expériences : la césarienne sous AG et un accouchement voie basse car cela m’a permis d’avoir les deux amours de ma vie en bonne santé. Et c’est tout ce qui compte.

Pour réécouter le podcast BLISS dans lequel je parle de mon premier accouchement, c’est par ici !

32 Commentaires

  1. 8 octobre 2019 / 10 h 05

    c’est très beau, je suis contente pour toi que tu es pu vivre ton rêve et que ton accomplissement soit entier!
    Tu m’as rappelé des souvenirs des miens, ca fait du bien, ca date tellement maintenant et pourtant, c’était des moments magiques.
    bises
    Aurélie

  2. Anaïs
    8 octobre 2019 / 10 h 22

    Ça fait chaud au cœur de lire ça ! Et ça me donne beaucoup d’espoir alors merci ! Comme toi j’ai eu une césarienne en urgence pour la naissance de ma fille. En tout début de travail le jour du rendez vous du terme. Plus de liquide alors elle ne supportait pas le début du travail… Je l’ai très mal vécu maintenant ça va mieux…. Mais j’espère de tout cœur pouvoir vivre un accouchement naturel aussi !

    • 8 octobre 2019 / 11 h 18

      je te le souhaite sincèrement, et les témoignages positifs en ce sens m’ont énormément aidé, j’espère qu’il en sera de même pour toi !

  3. Marie
    8 octobre 2019 / 10 h 29

    Félicitations Emilie ! Par contre, aïe aïe, j’ai tellement peur de l’accouchement moi… Je suis à 4 mois et demi. J’ai peur de ne pas arriver à faire face à la douleur si elle est vraiment trop insupportable, j’en ai peur, j’ai peur de ne pas être à la hauteur… Bon, on a encore un peu de temps et les cours de préparation vont sans doute finir par arriver… Encore bravo à toi !

    • 8 octobre 2019 / 11 h 18

      La peur de l’accouchement est normale, on a toutes peur d’avoir très très mal en bas et des mots épisio etc…
      Mais je t’assure, le corps humain est bien fait, à la fin t’es prête à accoucher, et les cours de préparation d’accouchement à l’hôpital sont vraiment bien, encore mieux si tu peux visiter l’hôpital. Ça a tout changé pour moi !

  4. Alex
    8 octobre 2019 / 12 h 28

    C’est magnifique à lire, je suis très émue pour toi.
    Il y a 12 ans j’ai suivi plus ou moins le même programme que toi (homéopathie et yoga en plus) et j’ai accouché par voie basse de ma fille après avoir eu une césarienne pour mon fils 2 ans plus tôt. J’avais fait le choix de ne pas prendre la péridurale car j’avais peur qu’elle ralentisse mes contractions.
    On te sent apaisée dans ton message.
    Félicitations

  5. Carole Bencherit
    8 octobre 2019 / 12 h 34

    Bonjour Emilie.
    Merci pour cet article intéressant. J’ai juste un bémol sur le titre, et un bémol qui n’est pas des moindres. Ce titre est injuste, jetant sur toutes les femmes qui ont vécu des césariennes un sentiment de culpabilité. Pourtant tu en as bien vécu une. Je sais, à force de l’entendre dire ou de le lire, CHACUNE vit son accouchement comme elle l’entend. Soit.
    Mais, encore une fois, moi qui ai vécu 2 césariennes, j’ai trouvé beaucoup de réconfort et de libération dans tes récits pour ton premier accouchement par césarienne.
    Là c’est tout le contraire. Je suis tellement étonnée de ce titre. Comme abasourdie par cette indélicatesse.
    Alors, si ton accouchement par voie basse est une réussite, mes accouchements par césarienne sont des échecs ?
    Ça faisait longtemps que je n’avais pas pleuré.
    Tu es d’une bienveillance à toute épreuve concernant la cause des femmes et des enfants, je ne comprends pas ce titre. Tu peux éprouver et ressentir ce sentiment de « réussite », mais tes écrits sont publiques. Ils s’adressent à TOUTES les femmes. Y compris celles qui n’ont pas eu le même scénario que toi. Penses-y.
    Merci à toi,
    Carole

    • 8 octobre 2019 / 14 h 06

      Bonjour Carole, je suis désolée si mon titre t’ai heurté, il était maladroit, et parlait plutôt du fait que j’avais réussi à avoir l’accouchement que MOI je voulais. Il n’y a pas d’accouchement meilleur qu’un autre, pour avoir eu les deux, je ne sais d’ailleurs pas ce que je préfère en suite de couches.
      Il n’y a aucun échec à accoucher par césarienne, d’ailleurs on le vit toutes différemment. Beaucoup le vivent très bien par ailleurs, il n’y a pas de règle. J’ai toujours du mal à me remettre de ne pas avoir vu la naissance de mon fils, que ce soit par césarienne ou voie basse, vu que j’étais endormie. Ca reste un traumatisme pour moi que j’ai pu combler en partie par la naissance de ma fille. Mais comme je le disais dans mon texte, j’étais prête à un accouchement par césarienne, l’important pour moi était de donner naissance à un enfant en bonne santé et ça c’est tout aussi important. Bonne journée à toi

  6. Marie
    8 octobre 2019 / 12 h 35

    Très beau texte qui m’émeut beaucoup car il fais écho en moi. Mon premier accouchement a également été traumatique car ma fille est partie en urgence en réa sans que je puisse la rencontrer avant plus de 8h. J’appréhende énormément, mais j’espère aussi avec la meme intensité, un deuxième accouchement. Je me reconnais enormement dans vos mots, l’envie voir le besoin, de réparer quelque chose qui m’a été volé ( par la vie) et vivre l’expérience d’une rencontre sereine avec mon bebe, la joie de l’annonce aux proches etc…Bienvenue à Pernille et merci pour votre reçit

  7. Judith
    8 octobre 2019 / 12 h 37

    Quelle jolie temoignage ! J’ai accouché de ma fille la semaine dernière aussi. Déclenchement en urgence suite à une préeclampsie puis césarienne en urgence car mon bébé n’a pas du tout supporté les contractions. Je ne me vois pour l’instant pas du tout en refaire un 2ème car même si au final on va bien toutes les deux, cela reste un souvenir traumatisant. Tu as mis du temps à t’en remettre avant d’envisager un 2ème ? Tu n’as pas psychosé pendant ta grossesse de revivre la même chose ? En tout cas plein de bonheur à votre famille !!

  8. Marie
    8 octobre 2019 / 12 h 39

    Félicitations et merci !! J’ai eu un premier accouchement en césarienne d’urgence. Un déclenchement qui ne fonctionne pas, un col qui reste fermé… une immense déception ! Je suis enceinte de mon second et je rêve de réussir mon accouchement ! Alors merci pour ce témoignage qui rassure et merci pour les astuces que je vais tester ! Et bienvenue à Pernille !

  9. 8 octobre 2019 / 12 h 41

    Ton récit m’a filé la chair de poule et m’a fait monté les larmes (punaise, y’a encore des hormones après 3 mois….).
    J’ai vécu mon 2e accouchement exactement de la même façon : grosse préparation physique et mentale pour refermer la page sur un premier accouchement nul nul nul. Et une rencontre douce et merveilleuse exactement comme je le souhaitais. On a laissé baby W descendre tout seul et venir par lui-même sans pousser, sans se précipiter. Avec une péri mini dosée, c’était incroyable.
    Bienvenue à la jolie poupée et profite bien de chaque instant

  10. Charlotte
    8 octobre 2019 / 12 h 46

    Félicitations pour votre petite fille 🙂 et quel joli prénom! Très contente que tout se soit bien passé pour vous car ce sont des moments inoubliables et on a envie d’en profiter ! Bravo pour la préparation !

    J’ai eu 3 enfants dont le petit dernier fin août :-). Je me rend compte en vous lisant que j’ai eu de chance d’avoir à chaque fois un accouchement naturel sans complication.
    Profitez bien! Et plein de bonheur à vous et votre famille !!!

  11. Aurélie
    8 octobre 2019 / 12 h 53

    Génial je suis contente que tu aies pu ressentir ce sentiment de puissance au moment de la poussée. Il contraste tellement avec la fin de la grossesse. J’y repense souvent quand je suis fatiguée par la journée/le post partum : j’ai été capable de mettre au monde ce petit être alors j’ai la force de surmonter les difficultés!

  12. Gaëlle Rabiet
    8 octobre 2019 / 13 h 08

    C’est une magnifique naissance. Je vous souhaite tout pleins de bonheurs.

  13. Gaelle
    8 octobre 2019 / 13 h 44

    Félicitations Emilie et merci pour ton témoignage ! J’ai eu un accouchement par césarienne traumatisant suite à une pré éclampsie brutale ….. et je rêve d’accoucher par voie basse si un jour nous tentons le deuxième
    Lire ton témoignage est rassurant ❤️
    Bienvenue à Pernille et beaucoup de bonheur à vous

    • 8 octobre 2019 / 14 h 12

      Je te le souhaite vraiment. Tu seras beaucoup plus suivie à cause de la prééclampsie mais ça ne veut pas dire que tu en auras une à nouveau cette fois-ci. Bon courage à toi !

  14. Morgane
    8 octobre 2019 / 13 h 50

    Merci pour ce magnifique récit qui fait du bien car comme toi j’ai mal vécu ma césarienne. Actuellement enceinte de mon deuxième enfant, j’ai envie de le mettre au monde par voie basse.
    Dis, tu n’as pas parlé de ta cicatrice, elle avait été mesurée par ta sage femme j’imagine ?

    • 8 octobre 2019 / 14 h 07

      ma cicatrice n’était pas belle à voir pendant ma grossesse, elle était toute brune… mais elle n’a pas été mesurée non, elle est passée à la trappe par les professionnels de santé, va savoir pourquoi…

      • Morgane
        9 octobre 2019 / 10 h 02

        Intéressant! Merci beaucoup pour ton retour et belle vie à vous 4

      • Charlotte
        9 octobre 2019 / 11 h 35

        Dans mon cas non plus la cicatrice n’a pas été mesurée pendant ma deuxième grossesse, mais elle était contrôlée à chaque examen et ils ont particulièrement surveillé le poids de mon fils qui s’annonçait gros par rapport à mon gabarit. Ils me conseillaient une deuxième césarienne, ce que je ne voulais pas, donc j’ai fait un scanner du bassin et ils ont programmé un déclenchement par ballonet deux semaines avant la DPA. Que je n’ai pas eu car j’ai perdu les eaux 3 jours avant ! Au final mon fils est né par AVAC (instrumentale donc belle hémorragie aussi au passage), mais vive la péridurale je n’ai rien senti et une perfusion de fer m’a aidé à me remettre d’aplomb ! J’avais lu pas mal de récits sur le site de l’association Césarine ça m’a beaucoup aidé et motivé !

  15. Popsline
    8 octobre 2019 / 14 h 02

    Frisons et yeux rouges en lisant l’article !
    Ma fille a eu 15mois. J’ai vécu une grossesse presque parfaite. J’ai du être déclenchée à 41+1jour, à cause de mes plaquettes qui descendaient fortement. Pas assez de plaquettes, pas de péri ! J’ai été raisonnable et avec moi même /le papa.
    De grosses contractions mais un accouchement idéal, comme la suite logique de ma grossesse.
    Aujourd’hui, on parle d’un deuxième petit être.
    J’aimerai, le jour où ça arrivera et si c’est possible, repousser au maximum la péridurale et pourquoi pas la zappe totalement.
    Ma première grossesse et mon accouchement ont changé toute ma vision.
    Émilie, merci pour cet article et la story qui font remonter de merveilleux souvenirs, pour moi en tout cas. Je souhaite ça à toutes les futures mamans.
    Pauline

  16. Carole Bencherit
    8 octobre 2019 / 14 h 29

    Emilie, merci infiniment pour ce nouveau titre…
    Tu es pleine d’attention, je n’en doutais pas un seul instant.
    Bienvenue à ce petit être qui porte un bien joli prénom, Pernille.

  17. Adèle
    8 octobre 2019 / 14 h 37

    Je suis juste trop contente pour toi Emilie. Je n’ai pas vécu l’accouchement par césarienne sous AG, mais je peux bien imaginer la souffrance que cela peut engendrer, même quelques années après, et même si bien sûr on se dit que l’essentiel est que l’enfant et la maman soient en bonne santé. Ton article va donner de l’espoir à toutes les femmes qui ont vécu ce que tu as vécu pour ton premier accouchement et se demandent si elles pourront accoucher un jour naturellement. Bisous et profite bien des premiers jours de Pernille.

  18. 8 octobre 2019 / 15 h 13

    Ça fait plaisir de lire que ça s’est passé plus en douceur que la césarienne. Félicitations et bienvenue à Pernille!

  19. Oriane
    8 octobre 2019 / 15 h 24

    Félicitations pour la naissance de Pernille! C’est tellement incroyable comme moment, j’ai accouché de mon 1ere enfant le 20 septembre et c’était dingue!
    Je me permet une petite remarque sur la forme d’une de tes phrases, tu dis « le personnel médical m’a embêtée ». J’imagine que le sens de cette phrase c’est  » la situation m’a stressée/inquiétée et ça m’embetait de me rendre au CHU toutes les semaines », mais la formulation est presque agressive pour le personnel médical en question. Je suis pédiatre, et lorsqu’un bébé est vraiment petit, même avec un antécédent chez un aîné, il faut toujours se méfier d’une pathologie, notamment du placenta, qui pourrait le faire souffrir. C’est ce qui justifie une surveillance rapprochée (que j’ai eu moi même pour ma fille d’ailleurs). Les médecins n’ont pas pour objectif d' »embêter » les patient(e)s. C’est une chance d’avoir un système de santé où tu as accès à cette surveillance, sans conditions et sans surcoût. Même si en pratique on trouve ça embêtant, il ne faut pas oublier que l’objectif est unique: un bébé et une maman en bonne santé.
    Félicitations encore, profite bien de ta prunelle Pernille 😉

  20. Valérie Dhalluin-Venier
    8 octobre 2019 / 19 h 08

    Moi je rêvais d avoir une césarienne!!!! Je dois avouer que j ai eu 3 accouchements voie basse sans episio et à chaque fois c était l angoisse!!!! Tellement peur des complications locales!! Heureusement la nature est bien faite et on oublie tout quand on a son bébé dans les bras!! Profites de tes bébés le temps passe tellement vite!!!!

  21. Annatells
    8 octobre 2019 / 21 h 52

    Bonjour Émilie, toutes mes félicitations pour la naissance de Pernille ( sublime prénom!!) j’ai fait ta connaissance via Vinted, alors que je te lisais depuis longtemps dans l’ombre.
    Et ton vécu me parle tellement… j’ai vécu exactement la même chose que toi pour mes 2 accouchements. Aussi tu m’as faite pleurer, de bonheur… comme toi je me suis sentie “réparée” par la naissance de mon second. C’est tellement personnel et important de pouvoir vivre ces moments en harmonie avec soi même!!
    Je te confesse aussi avoir ri en lisant tous les préparatifs pré naissance ( tisane de framboisier, acupuncture etc… ) tu as eu mille fois raison de ne pas tester les gélules d onagre. J ai testé et pouah… c est peu ragoûtant mais peu m importait, je souhaitais tant que cette naissance soit un AVAC!!
    Merci pour tes mots, pour ce partage de ce moment si intime. Je vous souhaite la plus douce des vie à 4!! Et bravo à toi pour ce courage, cette détermination et ce parcours de championne!
    Annabelle

  22. 9 octobre 2019 / 13 h 26

    heureuse pour toi et vous!

  23. Constance dbl
    11 octobre 2019 / 13 h 59

    Merci d’avoir partagé ton expérience ! J’ai accouché par césarienne d’urgence il y a 3 mois, absolument pas prête car rêvant de vivre un accouchement « normal ». Ton message me donne de l’espoir pour mes futurs enfants ! En revanche, je flippe avec « les douleurs atroces » dont tu parles à cause d’un utérus cicatriciel !! C’est ce que je redoutais… On verra !
    En plus, tu me donnes une raison pour laquelle mon col ne s’est jamais ouvert pour mon fils… trop grande sportive 😉
    Merci !

  24. Olivia
    13 octobre 2019 / 18 h 03

    Un grand merci et un grand bravo pour ton article et accouchement !

  25. Picot
    28 octobre 2019 / 13 h 15

    Félicitations Émilie. J’ai eu les larmes aux yeux en lisant ton article. Moi-meme ayant vécu une première césarienne traumatisante qui s’est terminée sous AG (j’ai été ouverte à vif) c’était mon rêve d’avoir un second accouchement par voie basse. Mais à cause du traumatisme vécu la première fois et malgré une très forte angoisse que le produit anesthésiant ne marche pas non plus cette fois ci, j’ai opté pour une césarienne programmée dite “douce” pour mon petit Malo qui a maintenant presque 11 mois (trop de risque que la tentative par voie basse se solde par une césa en urgence). Une césarienne douce (faite aux Pays-Bas) au cours de laquelle on m’a fait pousser après l’incision pour faire sortir mon bébé. J’ai donc été actrice de cet accouchement et j’ai vu mon fils naître au travers le champ opératoire transparent. On m’a posé Malo sur la poitrine et il est resté avec moi tout le reste de l’opération ainsi qu’en salle de réveil, et le Papa a pu être là pour toutes les étapes. Et quand on m’a posé Malo sur le sein, comme toi j’ai senti un chapitre douloureux de ma vie se cloître instantanément.